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2 logements anciens sur 3 présentent au moins un risque électrique avant leur mise en location

Publié le 04 juillet 2018

C’est ce que révèle une étude que Promotelec a réalisée pour le GRESEL, publiée aujourd’hui et basée sur 5.000 diagnostics électriques d’installations de plus de 15 ans dans des logements destinés à la location. Le défaut de mise à la terre se place en tête des anomalies les plus constatées.

3 à 4 anomalies par logement

Votre installation électrique semble fonctionner correctement ? Vous n’êtes pourtant pas à l’abri du risque électrique. Aujourd’hui, près de 7 logements anciens sur 10 présentent en effet une anomalie dans leur installation électrique avant d’être mis en location, selon la dernière étude du GRESEL (Groupe de Réflexion sur la Sécurité Électrique dans le Logement).

Réalisée en collaboration avec Promotelec, cette enquête a permis d’interroger 40  diagnostiqueurs membres de la FIDI (Fédération interprofessionnelle du diagnostic immobilier) et d’étudier 5.000 diagnostics au total, répartis dans 45 départements, afin de dresser un état fiable et concret des installations électriques du parc locatif français.

L’étude révèle la présence d’au moins une anomalie dans 68 % des logements inspectés, avec 3 à 4 anomalies relevées en moyenne par logement, pour un total de 11 476 anomalies répertoriées.

Le défaut de mise à la terre est l’anomalie la plus détectée (41 %), juste avant la vétusté des matériels (34 %) et les défauts de protection contre les surintensités (27 %), aussi répandus que les risques de contacts directs (27 %).

« Notre parc locatif présente beaucoup trop d’anomalies électriques, faisant courir des risques importants aux Français. On recense chaque année en France 50.000 incendies d’habitation de source électrique, ce qui représente le quart de la totalité des incendies domestiques, explique Françoise Thiébault, secrétaire générale des Associations familiales laïques de Paris et membre du GRESEL.

Chaque année 3 000 personnes sont victimes d’une électrisation, dont 40 qui décèdent d’une électrocution, d’après les données communiquées par l’ONSE.

« Grâce à la mise en œuvre de la réglementation, les électrocutions ont été divisées par 5 en quatre décennies, mais le nombre de victimes reste inacceptable : une simple mise en sécurité pourrait éviter ces accidents dramatiques », ajoute Françoise Thiébault.

Lutter contre le risque électrique grâce au DEO

Les résultats de cette étude confirment sensiblement les données d’une enquête similaire menée en 2012 par Promotelec, qui portaient sur les logements mis en vente. La mise à la terre et les contacts directs faisaient déjà partie des trois principaux risques recensés à l’époque.

Face à un risque électrique fort et souvent difficile à percevoir lorsqu’on n’est pas un professionnel de l’électricité, l’enquête du GRESEL témoigne de la nécessité du diagnostic électrique obligatoire pour identifier et corriger les installations électriques dans le cas où elles ne respecteraient pas les points de sécurité règlementaires.

Plus qu’une énième formalité à remplir au moment de mettre en vente ou en location votre bien, « le diagnostic électrique obligatoire est un outil très important pour sensibiliser propriétaires et locataires aux risques électriques », explique Stéphane Pavlovic, directeur de la Confédération générale du logement et membre du GRESEL. La première étape vers un habitat sûr, sans danger électrique.

Pour consulter l’étude de Promotelec pour le GRESEL, cliquez ici.

Pour consulter le communiqué de presse du GRESEL, cliquez ici.

Pour consulter l’étude Promotelec sur les logements mis en vente, cliquez ici.

 

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