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Nous passons entre 60 et 70% de notre temps à la maison. Or, en hiver, les logements sont plus confinés, l’humidité s’accumule et les polluants intérieurs stagnent. Résultat : une qualité de l’air intérieur souvent dégradée, aux multiples conséquences. Pourquoi ventiler est-il indispensable, quels systèmes choisir et comment les entretenir ? Faites le point avec Promotelec. 

Pourquoi bien ventiler son habitat en automne-hiver ? 

Lorsque les températures chutent, nous avons tendance à calfeutrer nos intérieurs. Mais un logement mal ventilé devient vite un nid à problèmes. Selon l’Agence de la transition écologique (l’ADEME), l’air intérieur est cinq à dix fois plus pollué que l’air extérieur, et concentre les poussières, polluants ménagers ainsi que les allergènes. À cela s’ajoutent les effets de l’humidité : condensation sur les vitres, moisissures sur les murs, inconfort thermique et risques pour la santé (asthme, allergies, irritations). Ventiler permet donc d’assainir l’air, de réguler l’humidité et de préserver le bâti. Un geste essentiel pour traverser l’hiver sans compromettre le confort ou la santé. 

Les systèmes de ventilation à connaître 

Il existe différentes solutions pour assurer un renouvellement d’air efficace dans le logement : 

  • L’aération naturelle : ouvrir les fenêtres 5 à 10 minutes le matin et le soir, reste indispensable, mais insuffisant pour un confort permanent. 
  • La VMC simple flux : elle utilise un groupe d’extraction comportant un ventilateur pour évacuer l’air pollué vers l’extérieur et fait entrer de l’air neuf par des grilles d’aération. 
  • La VMC double flux : plus performante, elle récupère la chaleur de l’air extrait pour réchauffer l’air entrant et permet de réduire les pertes énergétiques. 
  • La VMR (ventilation mécanique répartie) : adaptée en rénovation, lorsque l’installation d’une VMC est complexe, la VMR peut constituer une alternative intéressante. Les pièces sont équipées d’aérateurs individuels, le tout fonctionnant sur le même principe qu’une VMC. 

Chaque système contribue à améliorer la qualité de l’air intérieur et à limiter la pollution intérieure. 

Entretien et contrôle : un enjeu souvent oublié 

Installer une VMC, c’est bien. L’entretenir, c’est mieux ! L’absence ou le manque d’entretien de sa VMC, réduit notablement son efficacité. Poussières, graisses et humidité peuvent obstruer les conduits et favoriser la prolifération de moisissures. 

Les bons réflexes :

  • nettoyer régulièrement les bouches d’extraction, 
  • dépoussiérer les grilles d’entrée d’air, 
  • vérifier le bon fonctionnement des moteurs et filtres (surtout en double flux). 

Un contrôle réalisé par professionnel, à minima tous les trois ans, est également recommandé. Un entretien rigoureux garantit à la fois un air sain et des économies d’énergie, un système défaillant consommant plus d'énergie. 

Ventilation et sécurité électrique 

La ventilation n’est pas seulement une question de confort ou de santé. Ce peut aussi être un enjeu de sécurité. Dans un logement trop humide en effet, l’installation électrique est plus exposée aux risques de corrosion, de courts-circuits ou de surchauffe. Favoriser une bonne circulation de l’air contribue donc à protéger vos équipements et à maintenir votre installation en bon état.
Promotelec rappelle qu’une installation électrique entretenue et protégée reste le meilleur allié pour conjuguer confort, performance énergétique et sécurité. 

Rénover pour profiter d’un air plus sain : quelles aides ? 

Investir dans une ventilation performante améliore significativement la qualité de l’air intérieur, mais représente aussi un coût. À ce jour, les systèmes VMC simple et double flux permettent de bénéficier d’une aide via les Certificats d’Economie d’Energie (CEE) et via le dispositif MaPrimeRénov’, dans le cadre d’un projet global de rénovation énergétique pour ce dernier cas de figure. La VMR quant à elle, ne bénéficie d’aucune subvention. Par ailleurs, la VMC simple flux hygroréglable et la VMC double flux respectant certaines exigences de performance, bénéficient d’une TVA à taux réduit. 

D’autres leviers existent également, comme l’éco-prêt à taux zéro, qui permet de financer un bouquet de travaux incluant la ventilation, ou encore certaines aides locales (renseignez-vous auprès de votre mairie). 

Dans tous les cas, pensez à faire appel à un professionnel qualifié, formé à l’installation des systèmes de ventilation et porteur de la mention Reconnu Garant de l’Environnement (RGE).  

Pour aller plus loin et découvrir les bonnes pratiques liées à la qualité de l’air intérieur et à la sécurité électrique, consultez le centre de ressources Promotelec.