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Publié le 27 avril 2020
Plus d’un mois après que les mesures de confinement ont été décrétées en France, les règles sanitaires de distanciation sociale et de protection contre le Covid-19 sont toujours la norme dans le pays, actant une nouvelle manière de vivre dans laquelle le logement ferait figure de barrière ultime entre la population et la maladie. Pour autant, être confiné ne veut pas forcément dire être enfermé. Aérer régulièrement votre intérieur permet de garantir la qualité de l’air, et préserve votre santé des risques de la pollution. Explications.
Si le temps est à l’extrême précaution lorsqu’on se trouve à l’extérieur de son domicile, le confinement doit également nous obliger à appliquer plus que jamais certaines règles sanitaires essentielles dans son logement, en portant une attention toute particulière à la qualité de l’air, élément clé conditionnant le bien-être de chaque occupant.
Longtemps négligée, la qualité de l’air intérieur est aujourd’hui considérée comme un véritable enjeu de santé publique, et pour cause. Alors que les logements sont de mieux en mieux isolés, l’air intérieur est en effet cinq à dix fois plus pollué que l’air intérieur.
Il est généralement chargé de substances émises par certains produits ou activités du quotidien, comme la cuisine, la peinture, la fumée, l’entretien ou encore le chauffage, des polluants chimiques, biologiques, ou encore physiques, documentés par l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur, qui affectent la qualité de l’air intérieur et nuisent à la santé des personnes exposées.
Les maladies engendrées par la pollution de l’air intérieur sont nombreuses : maux de tête, allergies, rhinites, bronchites, fatigue, irritation des yeux, nausées, jusqu’à des cas de cancer. Chaque année, quelque 28.000 nouveaux cas de pathologies apparaissent, entraînant la mort de près de 20 000 Français, selon l’ANSE.
Pour préserver la qualité de l’air intérieur, il est nécessaire de bien ventiler son logement afin de renouveler l’air en continu. Plusieurs systèmes de ventilation permettent d’évacuer efficacement les polluants, les odeurs ou encore l’humidité : les systèmes de ventilation mécanique contrôlée (VMC) simple flux, la ventilation mécanique double flux, ou la VMC double flux thermodynamique.
>> Pour plus d’infos sur les différents types de ventilation, consultez notre article VMC : performance énergétique et qualité de l’air.
Cette ventilation doit être complétée par des épisodes d’aération quotidiens. Il est important d’aérer chaque pièce de son logement en ouvrant les fenêtres au moins 15 minutes par jour pour renouveler et assainir l’air intérieur. Les pièces humides doivent également être aérées après chaque utilisation afin d’éviter l’apparition de moisissures.
La période d’épidémie d’affections respiratoires liées au Covid-19 que nous traversons doit nous obliger à adopter les bons gestes pour limiter la transmission du virus dans son logement lorsqu’on est malade. Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a publié plusieurs recommandations sur le sujet, parmi lesquelles certaines concernent la ventilation des bâtiments.
Quand quelqu’un est malade, certaines techniques permettent de réduire les risques de transmission par voie aéroportée du virus dans l’habitat, comme les mesures de dilution et de calfeutrage. Elles « visent à abaisser la charge virale dans les lieux de vie. L’ouverture des fenêtres permet de favoriser l’apport d’air extérieur et le renouvellement d’air. Le calfeutrage des sections de passage de l’air d’une pièce à l’autre est une mesure barrière permettant de limiter la dispersion de l’aérosol viral », précise l’avis publié par l’instance au mois de mars.
Le malade doit par ailleurs rester le plus possible dans une seule pièce afin d’éviter de transmettre le virus dans le logement, et porter un masque anti-projections de type chirurgical au moment d’en sortir. Il doit impérativement respecter les mesures barrières d’hygiène des mains et de distanciation pour préserver son entourage.
Avant de sortir de la pièce, il est nécessaire de procéder à une sur-ventilation de la pièce en ouvrant les fenêtres en grand, un exercice à répéter au minimum trois fois par jour en ouvrant au moins quinze minutes.
Il s’agit alors de ventiler la pièce en question de façon séparée du logement en maintenant la porte de la pièce fermée, et en assurant le plus possible son étanchéité vers le reste du logement en calfeutrant le bas de la porte grâce à un boudin.
Pour préserver la qualité de l’air intérieur, la ventilation doit également faire l’objet d’une vérification approfondie. Un contrôle qui doit s’effectuer en trois étapes :
Les logements ne présentant pas de de systèmes spécifiques de ventilation doivent être aérés régulièrement en ouvrant les fenêtres avec les règles habituelles d’ouverture.
>> Pour plus d’informations sur l’entretien des VMC, consultez notre article Nettoyage de printemps : comment entretenir votre VMC ?
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