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Lampe LED : pourquoi choisir cet éclairage pour une rénovation ?

Publié le 26 juillet 2018

La LED connaît actuellement un véritable boom sur le marché de l’éclairage, poussée par une règlementation favorable et des avantages qui la rendent très attractive aux yeux du grand public : performante, économique et écologique, cette technologie s’impose alors aux professionnels comme une solution à privilégier dans le cadre d’une rénovation.

Un contexte porteur

La révolution LED aura bien lieu, qu’on se le dise ! En pleine mutation, le marché de l’éclairage fait la part belle aux LED, ou lampes à diodes électroluminescentes, pour gagner en efficacité et atteindre l’exemplarité environnementale qu’impose l’urgence écologique actuelle.

En 2016, les LED représentaient déjà 63 % des ampoules vendues en France, un chiffre qui progresse d’année en année, favorisé par un contexte de transition énergétique enclin aux économies d’énergie.

L’éclairage représente en moyenne 12 % de la consommation d’électricité des ménages en France et 41 % des consommations d’électricité des collectivités locales, selon l’Ademe. Il s’impose donc comme un levier d’économies majeur pour mettre la France sur la voie de la sobriété et de l’efficacité énergétique, condition essentielle pour instaurer le modèle énergétique de demain.

Si la baisse du prix des lampes LED (10 euros en 2018 en moyenne contre 18 euros en 2012) a permis leur démocratisation auprès du grand public, leur essor est également conditionné par un cadre règlementaire de plus en plus stricte en matière de performance énergétique de l’éclairage.

Depuis 2012, la Commission européenne interdit en effet la vente des ampoules à incandescence, jugées trop énergivores.

En septembre 2018, ce sont les lampes halogènes qui disparaitront du marché, date à laquelle elles ne répondront plus au règlement de l’Union européenne en matière d’écoconception.

Elles seront alors interdites à la vente sur le territoire européen, de quoi laisser au segment LED la capacité de prospérer encore davantage sur le marché de l’éclairage qui, à terme, se partagera entre technologie LED et lampes fluocompactes.

Un atout pour votre rénovation

La technologie LED présente des avantages qui font d’elle une solution plébiscitée par les professionnels de la rénovation, en quête de produits durables et peu demandeurs en énergie. Et sur ce terrain, les lampes LED concurrencent les lampes fluocompactes de manière significative.

Si la durée de vie des lampes fluocompactes peut atteindre les 7 000 heures en moyenne, celle des LED dépassent les 20 000 heures au compteur (modèles classés A+ à A ++).

En matière de luminosité, les capacités LED sont également au rendez-vous. L’efficacité lumineuse oscille entre 40 et 80 lm/W (lumens/Watt) pour une LED, quand il plafonne à 70 lm/W pour un modèle fluocompact.

Moins énergivore que l’halogène ou que la lampe fluocompacte, la LED permet de réaliser jusqu’à 90 % d’économie d’énergie par rapport à une ampoule à incandescence, élément décisif pour faire baisser la facture d’électricité des ménages et la consommation énergétique globale.

De plus, la LED permet un éclairage immédiat, sans qu’un laps de temps ne soit nécessaire pour que l’ampoule chauffe et atteigne le maximum de sa luminosité. À la fois durable, économique et dotée d’une forte efficacité lumineuse, elle convient aussi bien pour un éclairage intérieur qu’extérieur, pour une utilisation domestique ou professionnelle.

Comment choisir sa LED ?

Dans le cas où, au vue de ses caractéristiques, la LED vous semble la solution la plus adaptée à votre projet, il est important de prêter attention à certains critères pour choisir correctement les équipements à utiliser.

Lorsque vous choisissez une lampe LED, en plus de veiller à leur durée de vie et à la quantité de lumière émise (lumens), la température de couleur (Kelvins – K) est à prendre également en compte.

Une couleur chaude (orangée) nécessitera une température de couleur inférieure à 3 300 K, quand une couleur froide (bleutée) passera par une température de couleur supérieure à 5 300 K.

L’indice de rendu des couleurs (IRC) fait également figure de point d’attention à ne pas négliger. Comprise entre 0 et 100, sa valeur détermine la capacité de la source lumineuse à rendre la couleur, 100 étant  l’indice correspondant à la lumière du jour.

Si les lampes halogènes ont un IRC proche de 100, celui des LED monte à 85 suivant les fabricants.

Attention à la valeur du Cosϕ des lampes LED ! La puissance affichée de la LED est en effet plus importante en fonction de cette valeur : pour une puissance affichée de 7 W avec un Cosϕ de 0.8, la puissance réelle est de 8.75 alors qu’avec un Cosϕ de 0.98, la puissance sera de 7.14 W.

Plus le Cosϕ de la lampe LED sera proche de 1, plus la puissance affichée correspondra à la puissance réelle de l’équipement, un bon moyen de maîtriser la consommation d’énergie de votre installation.

Il est également important de prendre en compte l’indice de risque rétinien en lumière bleue suivant la norme IEC 62471. Ces indices sont :

  • 0 : sans risque ;
  • 1 : risque faible ;
  • 2 : risque modéré.

Toutes les ampoules LED ne sont pas variables. Si vous souhaitez intégrer des variateurs de lumière dans votre installation, il faudra alors utiliser des lampes LED dites « dimmables » (« à intensité variable » en français).

Dans le cas où l’installation prévoit des spots LED encastrés, il est conseillé de protéger les spots, cela même si vous utilisez des spots LED recouvrables. Il conviendra de vous référer au dossier technique de votre revendeur pour vous assurer des caractéristiques de protection du matériel utilisé. Découvrez notre « astuce du pro » dédiée aux protections des lampes LED en cliquant ici.

>> Retrouvez la Minute Promotelec consacrée à l’éclairage LED et notre article comparatif sur les solutions LED et fluocompactes.

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