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Qualité de l’air, bruit : comment profiter d’un logement sain pour plus de confort ?

Publié le 21 septembre 2017

Les conditions dans lesquelles vous vivez ont un impact direct sur votre santé. Évoluer dans un logement sain et calme est un vecteur de bien-être important qui participe au confort de votre habitat. Promotelec vous propose quelques solutions pour faire de votre logement un endroit où il fait bon vivre.

Lutter contre la pollution de l’air intérieur

L’été dernier, le Groupe Velux a publié le Baromètre de l’Habitat sain 2017, une étude menée par les instituts Ecofys, Fraunhofer IBP et Copenhagen Economics qui met en exergue les liens entre la santé et les conditions de logement.

D’après ce rapport, « 12 % des Français déclarent vivre dans des habitations ayant des problèmes d’humidité ». Un véritable motif d’inquiétude quand on sait que l’apparition de moisissures et d’humidité dans le logement « augmente de 40 % le risque d’asthme ». L’étude fait état de 2,2 millions d’Européens souffrant d’asthme à cause de leurs conditions de vie.

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Vous auriez tort de penser que la pollution s’arrête à votre porte d’entrée. La qualité de l’air dans votre logement est 5 à 10 fois moins bonne qu’à l’extérieur*, en raison de la présence d’humidité ou de composés organiques volatiles (solvants, peintures, colles, produits de jardinage, produits ménagers, déodorants), très polluants pour l’homme.

En plus de l’asthme, une mauvaise qualité de l’air peut être à l’origine de maux de tête, de fatigue, d’allergies, d’irritations ou encore de vertiges. Le ministère de la Transition écologique et solidaire va jusqu’à chiffrer à 19 milliards d’euros le coût de la mauvaise qualité de l’air chaque année.

Le 29 août, l’Alliance HQE-GBC a publié un nouveau guide intitulé « Mesurer la qualité de l’air intérieur des bâtiments neufs et rénovés » qui propose d’accompagner les professionnels dans l’amélioration de leurs pratiques en établissant un protocole de 5 étapes à suivre pour mesurer et préserver la qualité de l’air intérieur des bâtiments.

Un logement sain implique une qualité de l’air qu’il ne faut pas négliger. Pour réduire les sources de pollution dans votre logement, certaines actions sont à privilégier :

  • Aérer pour renouveler l’air

Aérer votre intérieur est essentiel pour conserver un air sain. Faire la cuisine ou le ménage sont des activités qui dégagent de la vapeur d’eau, tout comme votre respiration, des facteurs qui peuvent causer l’apparition de moisissures dans les endroits confinés.

Le Baromètre de l’habitat sain 2016 explique que « le fait de ne jamais aérer double le risque de se sentir fatigué et apathique », tout en précisant que 68 % des Français aèrent leur logement moins de deux fois par jour.

Il est donc conseillé d’aérer votre logement 5 à 10 minutes au moins deux fois dans la journée. Opter pour des systèmes de ventilation mécanique (VMC) vous garantira un renouvellement de l’air permanent.

  • Bien choisir ses produits de nettoyage

Un logement sain est un logement propre. Faire régulièrement la chasse aux acariens, à la poussière, à la saleté vous prémunira de bien des maux (asthme, allergies, migraines...) seulement, encore faut-il nettoyer sans vous intoxiquer.

Pour ce faire, privilégiez des produits écologiques ou naturels comme le vinaigre d’alcool, les cristaux de soude, le citron, tout aussi efficaces et bien moins chers que les nettoyants « classiques ».

  • Entretenir vos équipements

Chaudière, chauffe-eau, chauffage, il est important d’entretenir vos installations, notamment vos appareils fonctionnant au gaz, au bois, au charbon, à l’essence, au fuel ou à l’éthanol, et de les faire contrôler par un professionnel pour veiller à leur bon fonctionnement.

Quant à votre cheminée, il conviendra de prévoir un ramonage des conduits au moins une fois par an.

Se protéger du bruit pour gagner en sérénité

Le bruit est un facteur qui peut véritablement nuire à votre confort dans votre logement et impacter à terme votre santé. En 2014, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) classait le bruit en deuxième position des causes environnementales nocives, juste derrière la pollution atmosphérique.

Selon une étude publiée trois ans plus tôt par ce même organisme, les nuisances sonores seraient à l’origine de maladies pouvant causer la perte de 1.700.000 années de vie en Europe Occidentale tous les ans, telles que des maladies cardiovasculaires, des troubles cognitifs et des perturbations du sommeil.

Rien d’étonnant alors à ce que la question du bruit soit désormais au cœur des préoccupations des Français qui définissent le calme comme critère numéro un de leur maison idéale, avant le prix du logement, d’après une étude menée en 2016 par le réseau d'agences immobilières Century 21.

Entendre votre voisin ou les transports est souvent le résultat d’une mauvaise isolation acoustique de votre habitation. Pour atténuer les désagréments de cette exposition au bruit et améliorer l’isolation phonique de votre logement, plusieurs actions peuvent être mises en place :

  • vérifier l’état de vos menuiseries afin de vous assurer de l’absence de pont phonique ;
  • changer le vitrage de vos fenêtres. Opter pour du double vitrage, du double vitrage asymétrique (constitué d’une vitre plus épaisse que l’autre) ou du triple vitrage vous permettra de profiter de solutions aux priorités isolantes plus performantes ;
  • isoler vos sols en ayant recours à de la moquette épaisse ou à un parquet flottant ;
  • isoler votre plafond en installant un faux plafond suspendu ;
  • renforcer l’isolation de vos murs en apposant contre les cloisons des « panneaux sandwichs », des plaques composées de différents matériaux (laine de verre, laine de roche, laine de chanvre, cellulose).

Depuis le 1er juillet 2017, la réalisation de travaux importants de rénovation (travaux de rénovation énergétique globale, ravalement, toiture…) doit obligatoirement comprendre des travaux d’isolation acoustique dans les zones particulièrement exposées au bruit répertoriées ici. Cette mesure fait suite à un décret publié au Journal Officiel du 16 juin 2016.

Le décret indique les bâtiments touchés par cette obligation : bâtiments d’habitation, d’enseignement, d’hébergement et de soins, hôtels.

Le remplacement ou la création de parois vitrées est encadré par cette règlementation qui impose de respecter des performances acoustiques supérieures à un certain seuil (article R. 111-23-4 du Code de la construction et de l'habitation), des niveaux acoustiques fixés par l’arrêté du 13 avril 2017.

Pour avoir des informations sur les aides à la rénovation de votre logement, cliquez ici.

* Source : UFC Que choisir

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