En juin dernier, le gouvernement augmentait significativement la prime à la conversion pour l’achat d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable à 7 000 euros, contre 5 000 euros avant la crise sanitaire.

Ce coup de pouce significatif visait à soutenir la filière automobile au sortir du confinement, et aider les constructeurs à écouler leurs invendus. La version revalorisée du dispositif a rencontré un large succès avec 200 000 aides attribuées entre les mois de juin et juillet.

Cette mesure exceptionnelle du gouvernement laisse aujourd’hui place à une nouvelle prime à la conversion, applicable depuis le 3 août, et qui prévoit un retour à des barèmes similaires à ceux définis avant la crise sanitaire, ainsi qu’un recentrage sur les voitures électriques et les ménages modestes.

Les ménages présentant un revenu fiscal de référence inférieur à 13 489 euros sont les seuls pouvant bénéficier d’une aide pour l’achat d’une voiture essence ou diesel, dont le montant peut aller de 1 500 ou 3 000 euros. Le véhicule acheté doit être Crit’Air 1 ou Crit’Air 2, et avoir un taux d’émission CO2 inférieur à 137 g/par kilomètre.

L’aide aux plus modestes peut également grimper à 5 000 euros pour l’achat d’un véhicule électrique ou d’un véhicule hybride rechargeable.

Les foyers avec un revenu fiscal de référence supérieur à 13 489 euros ne peuvent bénéficier de la prime qu’en cas d’achat d’un véhicule électrique ou véhicule hybride rechargeable. Son montant oscille alors entre 1 500 et 2 500 euros selon les modèles.

La mise au rebut concerne les véhicules Crit'Air 3, c’est-à-dire les véhicules diesel immatriculés avant 2001 ou les véhicules essence immatriculés avant 2006.