Le 1er janvier 2022 a démarré la cinquième période des CEE. Créé en 2006, le dispositif reste le mécanisme principal d’aide à la rénovation énergétique des bâtiments en France, via notamment des aides comme MaPrimeRénov ».
Pour rappel, les CEE ont pour objectif de réduire la consommation énergétique nationale et de diminuer les émissions de gaz à effet de serre du pays en obligeant les fournisseurs d’énergie à réaliser des économies d’énergie. Ces économies sont attestées par des CEE.
Pour obtenir des CEE, ces acteurs, appelés les « obligés », ont la possibilité d’effectuer eux-mêmes des travaux d’économies d’énergie donnant lieu à des certificats, ou d’en acheter aux consommateurs d’énergie (particuliers, collectivités, professionnels), ce qui permet à ces derniers de couvrir une partie des dépenses engagées pour leurs projets.
Dans bien des cas, le client cède ses certificats aux professionnels mandatés pour faire les travaux. L’installateur se charge alors d’effectuer les démarches et détermine le montant de la prime qu’il retire de sa facture. Encore faut-il que les artisans soient au fait des aides existantes, ce qui semble loin d’être acquis. De nombreuses études mettent en lumière la méconnaissance des Français en matière d’aides à la rénovation énergétique.
Pour faciliter, et accroître le recours aux CEE, le gouvernement vient de créer le programme OSCAR (Optimisation et Simplification des CEE pour les Artisans de la Rénovation) en réponse à la demande de formation des artisans et des entreprises du bâtiment sur les aides à la rénovation énergétique.
Porté par l’Association Technique Énergie Environnement (ATEE), l’objectif du programme sera de former environ 6 000 référents sur les aides à la rénovation, interlocuteurs directs des artisans et entreprises.
Le programme OSCAR affiche un budget de 16 millions d’euros, qui servira également à créer des outils pour améliorer l’intégration des aides dans l’ensemble de la gestion des chantiers (du devis à la clôture du chantier).