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Un préalable essentiel suite à l’hospitalisation d’urgence d’une personne âgée consiste à se faire accompagner par des professionnels. C’est le cas de l’assistante sociale de l’hôpital, qui peut aider les patients et leurs proches à réfléchir à des solutions, notamment pour aménager le domicile. C’est aussi le cas de l’ergothérapeute, dont le rôle est d’analyser les habitudes de vie des personnes et leur environnement pour réduire ou supprimer les situations de handicap, notamment au sein du logement. Les ergothérapeutes sont regroupés au sein de l’Association nationale française des ergothérapeutes (ANFE), association loi 1901 qui représente la profession.

C’est enfin le cas de l’installateur domoticien. Il possède l’expertise nécessaire pour proposer les solutions électriques les mieux adaptées aux besoins d’une personne qui se remet d’une hospitalisation.
Pour s’équiper, nul besoin d’effectuer de lourds travaux : les solutions sans fil sont les plus faciles à installer car elles fonctionnent grâce à des ondes radio et ne nécessitent pas de tirer des câbles ou de percer des saignées dans les murs. De plus, l’autonomie des appareils, alimentés grâce à des piles au lithium, est de plusieurs années. Et ces solutions sont évolutives : on peut ainsi équiper le logement progressivement, en fonction des besoins de l’intéressé.
Une installation domotique, pour quels usages ?
Les équipements d’aujourd’hui, en lien avec l’installation électrique peuvent être reliés entre eux et/ou se commander, se piloter selon les besoins :
- L’éclairage, pour bien voir chez soi et éviter les zones d’ombre : détecteurs de présence, interrupteurs rétro-éclairés, chemin lumineux pour éclairer les déplacements nocturnes, etc.
- Les ouvrants, pour automatiser les volets et les portes du logement, qui s’ouvrent et se ferment à l’aide d’une télécommande ou d’un interrupteur mural.
- La sécurité des accès, pour entrer facilement dans son logement (badge Vigik), reconnaître les visiteurs qui sonnent à la porte et autoriser l’entrée aux personnes de son choix (portier vidéo, etc.).
- L’alarme, pour protéger le logement en son absence ou l’étage inférieur de la maison pendant son repos.
- Les détecteurs techniques, pour assurer la sécurité domestique, selon les besoins : détecteur de fumée (désormais obligatoire), de fuite d’eau ou de gaz, de monoxyde de carbone.
- La téléassistance, pour donner l’alerte en cas de chute ou de malaise en appuyant sur un médaillon d’appel porté en bracelet ou en pendentif. L’alerte peut également être donnée sans intervention de l’occupant, en cas de déclenchement d’une alarme ou de sous-activité dans le logement, si celui-ci est équipé de capteurs (par exemple, sur la porte du frigo ou la chasse d’eau des WC). Certains détecteurs intelligents apprennent en deux semaines seulement les habitudes de vie des occupants ou détectent un mouvement rapide comme une chute.
Vous pouvez peut-être bénéficier d’une aide financière
Les caisses de retraite et l’Agence nationale de l’habitat interviennent financièrement pour faciliter l’adaptation du logement et pour établir un plan d’actions personnalisé qui détermine les services nécessaires à la personne.