Partager :
Partager cet article :

Circuit électrique : comment fonctionne un va-et-vient ?

Conçu pour commander les lampes depuis deux points différents, le système de va-et-vient est un incontournable de l’électricité domestique.

Pour rappel, seule la phase est concernée par la mise en œuvre, le neutre étant connecté directement du disjoncteur aux lampes. Chaque interrupteur est connecté à un fil navette. L’actionnement d’un des deux boutons inverse la connexion tel qu’expliqué dans le schéma ci-dessous.

Explications :

Cas 1 : le fil 1 est connecté aux deux interrupteurs, le courant passe et l’actionnement d’un des deux boutons coupera la lumière

Cas 2 : la connexion du fil 1 est sur l’interrupteur 1 et le fil 2 sur l’interrupteur 2, l’actionnement d’un des boutons allumera la lumière.

Zones principales d’implantation des va-et-vient

Ils restent très prisés dans les espaces à entrées doubles tels que le salon. Néanmoins, les va-et-vient font face à la concurrence de l’allumage automatique par détecteurs de présence dans les espaces de passages comme les couloirs ou les escaliers. Ces types d’appareillages se sont beaucoup démocratisés ces dernières années, notamment pour réduire les consommations inutiles.

Électricité : comment raccorder ou brancher un va-et-vient dans les règles de l’art ?

Disjoncteur pour l’éclairage : 10 A

Diamètre du conducteur : 1,5 mm2

Les navettes : couleurs orange

Conducteur de phase connectant la lampe : violet

Que le circuit soit déjà existant ou non, il est primordial avant d’intervenir de couper l’électricité en amont des opérations et de s’assurer de l’absence de tension avec un VAT, comme pour n’importe quelle intervention électrique.

Comment créer un circuit électrique en va-et-vient ?

Pro : Nécessitant mise en œuvre soignée, la mise en œuvre d’interrupteurs va-et-vient doit respecter les prescriptions de la série de normes NF C15-100, qui régissent la conformité des installations électriques basse tension.

Et si la lumière doit être contrôlée depuis trois entrées ou plus ?

Au-delà de deux points de contrôle, la mise en place d’un télérupteur s’impose. Le système est différent, chaque point envoie un signal électrique à un relais placé dans le tableau de distribution. Toute impulsion sur un des boutons poussoir inverse l’ordre précédent.

Sachez qu’il est néanmoins possible de réaliser un système va-et-vient depuis trois points de contrôle. Réservé aux afficionados des câblages audacieux.

Et les va-et-vient sans fil ?

Un va-et-vient sans fil est un système qui fournit un service équivalent mais avec une technologie différente. Son principal avantage est d’éviter le tirage de fils navette. Ici, le signal de commande est diffusé par onde radio ou infrarouge à une commande centrale placée soit en amont des luminaires, soit dans le culot d’ampoules connectées.

Avantage de poids, les interrupteurs peuvent être placés n'importe où dans une pièce, voire déplacés, sans contrainte, et sont alimentés par des piles ou mieux encore, par l'énergie cinétique (signal piézo-électrique).

Dans le cadre d’une rénovation, ou pour les espaces d’accès difficile, ce système s’avère particulièrement utile en ce qu’il évite le tirage de fils supplémentaires, la pose de goulottes ou pire, le percement de tranchées.

En conclusion, le va-et-vient demeure un grand classique du contrôle lumière, même si d’autres solutions alternatives trouvent leur place dans des espaces particuliers ou pour éviter de lourds travaux de mise en œuvre.